Le bleu
La qualité d'un feu d'artifice se juge surtout à ses colorations bleues. En effet, un «bleu intense et brillant est la couleur la plus insaisissable», le plus dur à réaliser. Le sel de cuivre est nécessaire dans cette composition, or il est hautement toxique, et mélangé aux autres poudres. Ainsi, le problème de la sécurité au profit de la beauté se pose lors de la fabrication.
Les étincelles
(Source: https://www.linternaute.com/temoignage/image_temoignage/400/etincelles-plus-belles-photos-feux-artifice_154658.jpg)
Après la vive explosion du feu d’artifice, il y a un dégagement de nombreuses étincelles scintillantes qui vont retomber.
Les étincelles étaient obtenues avec des charbons de bois de granulométrie et d’espèces variées, comme les charbons de terre.
La fin du 19eme (et le début du 20eme siècle) a vu l’apparition de l’aluminium et du magnésium (qui faisaient des étincelles blanches ou jaunes).
Les étincelles sont constituées d’un mélange, souvent complexe, d’une masse fondue qui produit un effet géométrique particulier, en général qui retarde le temps.
Quelques exemples :
L’effet scintillant (glitter pour les Anglais) connu depuis les années 1820 répond à ce processus, chaque particule de métal étant enrobée de polysulfure de potassium (très oxydable).
Des étincelles scintillantes de couleurs sont en fait des «micro-stars» à base de strontium et de baryum. L'effet «fireflies» résulterait d'une réaction «retardée» entre des particules d'aluminium enrobées de sulfate de baryum fondu. Des points lumineux restent comme «suspendus dans l'air».