La révolution industrielle

La révolution industrielle

        Les feux d’artifices reviennent «à la mode» grâce aux 1er et 2nd Empire, à sa tradition monarchique des fêtes du feux.Par ailleurs, la IIIème république, en instaurant le 14 juillet fête nationale, popularise le feu. (Anecdote des fusées de Ruggieri lors du mariage de Napoléon I en 1810)

       Au fur et à mesure du temps, l'art et la science de la pyrotechnie deviennent une profession à part entière. Les fabricants de feu d'artifices étaient hautement respectés et honorés. Tout le monde éprouvait une admiration pour ces feux d'artifices.

       Amédée François Frézier écrit un traité en 1747 : le «Traité des feux d'artifices pour le spectacle». Il exprime ainsi une préférence pour le côté événementiel plutôt que pour l'usage militaire.

     Jusqu'au XIXe siècle et l'avènement de la chimie moderne, les feux d'artifice restaient principalement jaunes ou blancs en Europe. En effet à cette époque, les occidentaux ,qui avaient découvert la poudre noire et le feu d'artifice beaucoup plus tard que les chinois, n'étaient bien sûr pas si avancer qu'eux en la matière. De plus, le coût important du feu d'artifice les laissaient réticents.

        Effectivement, les pyrotechniciens créent à chaque fois une mise en scène de couleurs et de rythme, avec parfois de la musique, un thème.

        La IIIème République a adopté les feux de Bengale en 1880, d'origine indienne, pour célébrer la fête nationale. Cette fête a eu lieu pour la première fois le 14 juillet 1881 en plein air, réunissant massivement toutes les classes de la population. Cette fête se renouvelle donc pour les riches tant que pour les pauvres et le peuple a dorénavant plus de droits : chaque municipalité a son propre feu d'artifice.
        Depuis, il n’y a plus de 14 juillet sans pétards et feux d’artifice et ce symbole de réjouissance est utilisé pour célébrer toutes sorte d’événements.