La révolution industrielle
Jusqu'au XIXe siècle et l'avènement de la chimie moderne, les feux d’artifice ne possédaient que deux couleurs : l’or et l’argent, car les connaissances chimiques de l’époque ne permettaient pas d’en créer d’autres. On s’est aperçu, vers la fin du XVIIIe siècle, que la couleur d’une flamme pouvait être modifiée en ajoutant au mélange certains éléments chimiques.
Au fur et à mesure du temps, l'art et la science de la pyrotechnie deviennent une profession à part entière. Les fabricants de feu d'artifices étaient hautement respectés et honorés. Tout le monde éprouvait une admiration pour ces feux d'artifices.
Quelques siècles plus tard, Amédée François Frézier écrit un traité en 1747 : le «Traité des feux d'artifices pour le spectacle». Il exprime ainsi une préférence pour le côté événementiel plutôt que pour l'usage militaire.
Les feux d'artifices se sont peu à peu répandus partout en France. Le son et la lumière qu'ils produisaient étaient idéals pour le cadre d'une fête, d'un mariage, d'un spectacle...
Le 14 octobre 1881 eut lieu la fête nationale par les feux de Bengale d’origine indienne en plein air qui rassemblaient massivement toutes les classes de la population. Depuis, cette fête se renouvelle chaque année pour les riches tant que pour les pauvres. Le peuple a dorénavant plus de droits : chaque municipalité a son propre feu d’artifice.